Friday 28 August 2015

Legislación represiva del primer franquismo Eduardo Montagut


Legislación represiva del primer franquismo
Agosto 28, 2015
Opinión | Eduardo Montagut
Publicado en Memoria Histórica


El general Francisco Franco (a la izquierda) habla con su hermano Nicolás en Salamanca en el año 1937. | EFE.


En este artículo se repasan las leyes que fueron empleadas por el franrquismo para reprimir hasta los años sesenta.


1. Bando de Guerra de la Junta de Defensa Nacional de 28 de julio de 1938, que siguió en vigor algunos años después de acabada la guerra, a pesar de ser un bando dado para el período bélico. En esta disposición se establecía el consejo de guerra sumarísimo para el delito de rebelión militar. El concepto de este delito era muy amplio. Era competencia de la jurisdicción militar decidir qué delito debía ser juzgado por ella o por la jurisdicción civil. Los militares de la República apresados solían ser sentenciados por este delito de rebelión militar, al no haberse sumado a la sublevación.

2. La Ley de Responsabilidades políticas de 9 de febrero de 1939, justo antes de terminar la contienda. Se encargaría de perseguir a aquellas personas que por acción u omisión grave hubieran fomentado la “subversión roja”, o hubieran entorpecido la victoria del Movimiento Nacional. Los tribunales que juzgarían estos delitos estarían formados por miembros del Ejército, la Magistratura y la Falange. Interesa destacar esta inclusión de un partido en el mecanismo judicial, propio de los totalitarismos.

3. Ley especial para la Represión de la Masonería, el Comunismo y otras sociedades clandestinas, de 2 de marzo de 1940, ya terminada la guerra. Era delito pertenecer a la masonería, al comunismo y a otras sociedades. Se castigaba con reclusión menor o mayor en caso de existencia de agravantes. Se podía perder el puesto de funcionario, en empresas públicas o privadas. Si era un militar el acusado se le juzgaría por un Tribunal de Honor. Los demás serían juzgados por un tribunal nombrado por Franco y formado por un presidente y cuatro vocales. Los vocales deberían ser dos letrados, un general y miembros de FET y de las JONS. Era un tribunal muy politizado.

4. La Ley de la Seguridad del Estado, de 11 de abril de 1941, que castigaba con la pena de muerte los delitos de traición a la patria bajo ideas separatistas, atentados contra el jefe del estado y con otras penas a delitos de subversión. El tribunal sería militar.

El aparato legislativo se caracteriza, pues, por las siguientes características:

1. Abundancia de leyes y jurisdicciones.

2. Consideración de la rebelión militar para los que fueron fieles a la República en sus cargos y responsabilidades.

3. Consideración de delito pertenecer a organizaciones o partidos no afines a las de los vencedores.

4. Tribunales que no nacen del poder judicial, sino con mediatización del poder ejecutivo máximo e inclusión de miembros del único partido legal en España. La separación de poderes es inexistente y la politización de los tribunales evidente.

5. Protagonismo de la jurisdicción militar sobre la civil.

6. Profusión de la pena capital para diversidad de delitos, en clara contradicción con el principio ilustrado de proporcionalidad entre los delitos y las penas, base del ordenamiento judicial de un país democrático.

Monday 24 August 2015

Todo sobre La Nueve


La Nueve


Pour les articles homonymes, voir Nueve (chaîne de télévision).
La Nueve

Insigne régimentaire du Régiment de marche du Tchad

Création 13 mai 1943
Dissolution 9 mai 1945
Pays France
Allégeance France libre
Branche Forces françaises libres
Type Infanterie mécanisée
Effectif Environ 150
Fait partie de Régiment de marche du Tchad,2e division blindée
Surnom La Nueve, La Española
Guerres Seconde Guerre mondiale
Batailles Poche de Falaise
Libération de Paris
Campagne de Lorraine
Poche de Colmar
Commandant Capitaine Raymond Dronne
Amado Granell
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La 9e compagnie du régiment de marche du Tchad, qui faisait lui-même partie de la 2e division blindée ou Division Leclerc, a été surnommée la Nueve (chiffre « neuf » en espagnol). Cette compagnie enrôlait 160 hommes dont 146républicains espagnols1 souvent anarchistes2,3,4, mais aussi des soldats français, sous commandement français. Tous avaient combattu lors de la Libération de l'Afrique du nord, puis participèrent à la libération de la France5.

Son fait d'armes le plus connu est la participation à la libération de Paris, puisque les hommes de la Nueve furent les premiers à entrer dans la capitale française au soir du 24 août 19446,7,8 avec des halftracks portant les noms de batailles de la guerre d'Espagne, « Teruel », « Guadalajara », soigneusement rebaptisés pour les cérémonies du lendemain 25 août, « Montmirail », « Champaubert » ou « Romilly », et des éléments du génie9,10.


Histoire[modifier | modifier le code]
Origines et formation de la 9e compagnie[modifier | modifier le code]

Le 22 juin 1940, l'Allemagne impose l'armistice à la France. Les territoires de l'Afrique du Nord française se rallient au gouvernement de Vichy. Celui-ci se méfie des réfugiés espagnols, républicains qui ont fui l'Espagne franquiste après 1939. Ces réfugiés sont poussés à choisir entre le travail forcé en France métropolitaine, l'enrôlement dans la Légion étrangère ou le rapatriement en Espagne. Pour des raisons évidentes, la plupart des vétérans de la guerre civile espagnole choisissent d'être intégrés à l'armée française. Après le débarquement allié du 8 novembre 1942 en Afrique du Nord, les autorités françaises créent le Corps franc d'Afrique, un corps régulier pour les combattants non-français, comme le capitaine Buiza, ancien amiral de la marine républicaine. Il est en grande partie composé d'Espagnols. Ils participent aux combats à partir de décembre 1942 contre l'Afrika Korps en Tunisie. Les combats se poursuivent durant la première moitié de l'année 1943, jusqu'à la conquête du port de Bizerte, qui marque la fin des combats en Afrique du nord.

Drapeau tricolore de laSeconde République espagnole.

Le choix fut posé aux Espagnols d'intégrer la division Leclerc ou les forces du général Giraud, qui venait de se rallier aux forces françaises libres. La division Leclerc avait été constituée à partir de mai 1943 sous le nom de 2e division française libre, puis en août après la fusion des FFL et de l'Armée d'Afrique, sous son nom définitif de 2e division blindée, sous le commandement du général Leclerc, en Libye. La plupart des Espagnols rejoignirent les unités de Leclerc. Elle comptait 16 000 hommes, dont 2 000 Espagnols au début de l'année 19434. Ils étaient particulièrement nombreux dans la 9e compagnie, 1re compagnie du 3e bataillon11, ce qui lui valut le nom de la Nueve ou la Española. Elle fut placée sous le commandement du Français Raymond Dronne12. La plupart des hommes étaient des socialistes, des communistes, desanarchistes ou des non-encartés hostiles à Franco, d'autres des déserteurs des camps de concentration réservés aux réfugiés espagnols en Algérie ou au Maroc. Ils étaient bien des soldats de l'armée française, en aucun cas une armée autonome, bien qu'il leur fût permis d'arborer le drapeau tricolore républicain sur leurs uniformes. La compagnie étant presque entièrement espagnole, la langue utilisée et l’encadrement (sous-officiers, officiers) étaient également espagnols.

En septembre 1943, la compagnie, avec l'ensemble de la division, est transférée à Rabat, au Maroc, où la division reçoit un équipement américain : 160 chars de combatM4 Sherman, 280 blindés half-track M3 et M-8 Greyhound, camions Dodge, GMC, Brockway, Diamond et nombreuses jeeps. Les Espagnols donnent à leur véhicules des noms originaux, rappelant pour la plupart des événements de la guerre d'Espagne. La jeep de l'unité de contrôle est baptisée « Mort aux cons13 » et le halftrack « Les Cosaques ». La 1re section de combat baptise ses véhicules « Don Quichotte »14, « Cap Serrat »13, « Les Pingouins »13 d'après le surnom « Espingouins » donné par les soldats français aux Espagnols4 (le nom de « Buenaventura Durruti », proposé par des anarchistes, est refusé par les supérieurs français14), « Madrid »14 etGuernica. La 2e section de combat donne à ses haltracks les noms de « Résistance »13, « Teruel »13, « España Cañi »13 (puis « Libération »13), « Nous Voilà »15,13 et « Ebro »13. La 3e section de combat baptise les siens « Tunisie »13, « Brunete »13, « Amiral Buiza », « Guadalajara », « El Canguro »16 et « Santander »17,13 ; les noms de « Catapulte »18, « Belchite », Rescousse pour le halftrack de dépannage13 sont aussi utilisés. Les équipages d'origine espagnole furent également autorisés à peindre le drapeau de la Seconde République espagnole sur leurs véhicules blindés.
Opérations : de la Normandie à Berchtesgaden[modifier | modifier le code]

La division Leclerc est transférée du Maroc en Grande-Bretagne et ne débarque en Normandie qu'au début d'août 1944. La 9e compagnie débarque sur la plage d'Utah Beach, dans la nuit du 31 juillet au 1er août 1944. La 2e DB est alors intégrée à la 3e armée américaine, dirigée par le général George Patton. La Nueve est engagée dans des combats contre des unités allemandes aux alentours de Château-Gontier et Alençon. Du 13 au 18 août, la compagnie combat en avant-garde de la division àÉcouché. Elle fait prisonniers 130 soldats allemands19,20. Le 16, les divisions Waffen-SS Adolf Hitler et Das Reich, les 9e et 116e divisions Panzer et la 3e division parachutiste attaquent la 2e DB : les combats durent jusqu'à l’arrivée de la 2e armée britannique en renfort. Le caractère des anarchistes combattant dans l’unité se révèle lors de cette bataille : une unité de mortiers fait ainsi un coup de main 3 km en arrière des lignes allemandes le 14 août, faisant 130 prisonniers et s’emparant en outre de 13 véhicules, et libérant 8 Américains21.

La ville de Paris se soulève contre l'occupation allemande, le 20 août 1944. Charles de Gaulle insiste auprès du commandement suprême des forces alliées pour que les troupes françaises libres soutiennent cette insurrection. De Gaulle soutient Leclerc, qui veut tirer parti de l'insurrection de la Résistance française pour libérer rapidement Paris. Le 23 août 1944, la compagnie se met en route avec toute la division, en direction de Paris22. Le 24 août, vers 20 heures, la 9e compagnie, accompagnant un peloton de chars du 501e RCC, entre dans Paris par la porte d'Italie23. C’est la section du lieutenant Amado Granell qui parvient la première à l’Hôtel de ville24, à 21 h 2225. Parmi les unités arrivées place de l'Hôtel-de-Ville, le halftrack « Ebro » tire les premiers coups de feu contre un ensemble de mitrailleuses allemandes. Le lieutenant Amado Granell, ex-capitaine anarchiste de la Colonne de fer, est le premier officier « français » reçu par le Conseil national de la Résistance. En attendant la capitulation du général allemand von Choltitz, gouverneur de Paris, la Nueve est envoyée pour occuper la Chambre des députés, l'hôtel Majestic (siège de la Gestapo à Paris) et laplace de la Concorde. Dans l'après-midi du 25 août, à 15 h 30, la garnison allemande se rend, tandis que le général von Choltitz est fait prisonnier par trois Espagnols, dont un civil vivant à Paris, avant d'être remis à un officier français26.

Le lendemain, les troupes alliées entrent dans Paris en triomphe. Les Espagnols participent au défilé de la victoire et forment l’escorte du général de Gaulle sur lesChamps-Elysées27. Ils défilent en portant les couleurs de la Seconde République espagnole, et pendant quelques minutes, une bannière géante aux mêmes couleurs ouvre le défilé28. Les protestations ultérieures du régime de Franco sont ignorées par le gouvernement français. La 9e compagnie est cantonnée au bois de Boulogne du 27 août28 au 9 septembre, avant de repartir combattre29. Le 12 septembre, la compagnie se fait remarquer à Andelot, où 300 soldats allemands sont faits prisonniers. Le 15, les hommes de la Nueve traversent la Moselle au niveau de Châtel-sur-Moselle et établissent une tête de pont face aux lignes allemandes. Le général de Gaulle reconnait la valeur de l'unité, et le 26 septembre, il remet personnellement des décorations aux soldats dans la ville de Nancy. Le capitaine, Raymond Dronne, le sous-lieutenant canarien Miguel Campos, le sergent catalan Fermín Pujol et le caporal galicien Carmiño López reçoivent la Médaille militaire et la Croix de guerre 1939-1945. Les combats en Alsace commencent en novembre 194430. Le 23 novembre, la Nueve entre dans Strasbourg, dernière grande ville française occupée31. Le 1er janvier 1945, le capitaine Dronne leur rend hommage dans une lettre :« Les Espagnols se sont remarquablement battus. Ils sont délicats à commander mais ils ont énormément de courage et une grande expérience du combat. Certains traversent une crise morale nette due aux pertes subies et surtout aux événements d'Espagne. »

La 2e DB est relevée fin février pour cinquante jours de repos, dans la région de Châteauroux32. Fin avril, elle reprend les combats jusqu'à la prise, le 5 mai, du « Nid d'Aigle », à Berchtesgaden. À ce moment, les pertes de la 9e compagnie s'élevaient à 35 morts et 97 blessés. Il ne restait plus que 16 Espagnols actifs dans la Nueve33, beaucoup ayant été affectés à d'autres unités de l'armée française. À la fin de la guerre, quelques-uns suivirent Leclerc en Indochine, certains partirent avec des véhicules blindés en direction de l'Espagne franquiste, tandis que d'autres retournaient à la vie civile en acceptant la nationalité française qui leur était proposée pour avoir combattu au sein des troupes françaises.

Plus de cinquante membres de la compagnie reçurent la Croix de guerre34.
Postérité et hommages[modifier | modifier le code]

Le rôle de ces Espagnols tombe rapidement dans l'oubli. Aujourd'hui, rares sont les soldats de la Nueve encore vivants, mais leur part dans la Libération de la France, et surtout de Paris, est reconsidérée.

C’est le 25 août 200435 que la ville de Paris a rendu officiellement hommage aux Espagnols de « La Nueve »7. Une plaque « Aux républicains espagnols, composante principale de la colonne Dronne » a été inaugurée quai Henri-IV, en présence de Bertrand Delanoë, du président du Sénat espagnol, Francisco Javier Rojo, de l'ambassadeur d'Espagne, Francisco Villar, et de deux survivants, Luis Royo Ibañez et Manuel Fernandez36. Une plaque similaire a été posée square Gustave-Mesureur,place Pinel (Paris 13e), une autre au centre de la place Nationale, (Paris 13e).

Le 24 février 2010, la mairie de Paris a remis la Grande Médaille de Vermeil à Manuel Fernandez, Luis Royo Ibañez et Raphaël Gomez37,38,39.

Le 25 août 2012, des militants anarchistes venus célébrer la mémoire des combattants libertaires de La Nueve lors de la cérémonie publique, ont été arrêtés pour « attroupement illégal »40,41.

En 2014, l'association [www.24-aout-1944.org 24 août] [www.24-aout-1944.org 1944] organise des manifestations pour commémorer les 70 ans de la libération de Paris42,43, en présence de Rafael Gomez44,45.

En mars 2015, à Paris, le jardin de l'Hôtel de Ville est renommé « jardin des Combattants de la Nueve » ; une cérémonie est prévue en présence du roi et et de la reine d'Espagne Felipe VI et Letizia ainsi que de la maire de Paris Anne Hidalgo46. Néanmoins, le crash du vol 9525 Germanwings, où 51 Espagnols trouvent la mort, écourte la visite du couple royal ; la cérémonie d'inauguration est alors reportée au 3 juin 201547.


Plaque en hommage aux soldats espagnols de laNueve, posée sur le bâtiment annexe de l'Hôtel de Ville, quai de l'Hôtel-de-Ville, à l'angle de la rue de Lobau (Paris 4e).

Plaque en hommage aux soldats espagnols de laNueve, posée square Gustave-Mesureur, place Pinel (Paris 13e).

Plaque en hommage aux soldats espagnols de laNueve, posée au centre de la place Nationale(Paris 13e).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Sources[modifier | modifier le code]
(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « La Nueve » (voir la liste des auteurs).
Les détails relatifs au matériel de la Nueve ont été publiés originellement le 27 août 2009 dans le blog (es) El Rincón del Blindado48 avant d'être reproduits dans Wikipédia en espagnol.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Raymond Dronne, La Libération de Paris, Presses de la Cité, Paris, 1970.
Raymond Dronne, Carnets de route d'un croisé de la France libre, France-Empire, 1984.
Evelyn Mesquida, La Nueve, 24 août 1944 : ces Républicains espagnols qui ont libéré Paris - Traduit et adapté en français par [www.utgeroyo.com Serge Utgé-Royo], Le Cherche Midi, 2011 (ISBN 2749120462).
Paco Roca (trad. Jean-Michel Boschet, préf. Anne Hidalgo, postface Robert S. Coale), La Nueve : Les Républicains espagnols qui ont libéré Paris [« Los surcos del azar »], Paris, Delcourt, coll. « Mirages »,‎ avril 2014, 320 p. (ISBN 978-2-7560-5025-6, présentation en ligne)
Discographie[modifier | modifier le code]
Serge Utgé-Royo
Un nuage espagnol, L'espoir têtu, Éditions Noirs coquelicots, 2012, écouter en ligne ;
(es) Una nube hispana, Memorias ibéricas, Éditions Noirs coquelicots, 2014.
Articles[modifier | modifier le code]
Diego Gaspar Celaya, Portrait d’oubliés. L’engagement des Espagnols dans les Forces françaises libres, 1940-1945, Revue historique des armées, n°265, 2011, texte intégral.
José Jornet, Il était une fois la République espagnole... Un projet d’hommage officiel développé par la Région Midi-Pyrénées, Les Cahiers de Framespa, Patrimoine et immigration, 2007, texte intégral.
Isabelle Le Gonidec, La Nueve : ces Espagnols qui ont libéré Paris en 1944, RFI, 13 septembre 2011, texte intégral.
Françoise Cariès, Ces Espagnols ont libéré Paris, La Dépêche, 23 août 2004, texte intégral.
Agnès Pavlowsky, Ces républicains espagnols qui ont libéré Paris, Le Monde libertaire, n°1642, 15-21 septembre 2011, texte intégral.
Denis Fernandez Recatala, Ces Espagnols qui ont libéré Paris, Le Monde diplomatique, août 2004.
Frank Mintz, Tourisme hispano-monarchiste et perversion de l’antifascisme, Fondation Pierre Besnard, 10 juin 2015, écouter en ligne.
Documentaires[modifier | modifier le code]
Alberto Marquardt, La Nueve ou les oubliés de la victoire, Point du jour, France Télévisions, ECPAD, 52 minutes, 2009, voir en ligne.
Liens externes[modifier | modifier le code]
L'association 24 août 1944, programme 2015.
La Neuvième RMT/2DB.
(es) MAPC, La Nueve, Los españoles que liberaron París, voir en ligne.
(es) lanueve.net
(es) « La Nueve. Ruta temática (1944 - 1945) », parcours pédestre sur les traces de la Nueve à Paris, Instituto Cervantes de Paris.
Notes et références[modifier | modifier le code]

Francis Lapeyre, Evelyn Mesquida présente son livre à la librairie espagnole de Paris, 10 décembre 2008, voir en ligne [archive].
Raymond Dronne, Carnets de route d'un croisé de la France libre, France-Empire, 1984, page 251 [archive].
Evelyn Mesquida, La Nueve, 24 août 1944 : ces Républicains espagnols qui ont libéré Paris, Le Cherche Midi, 2011.
a, b et c Alberto Marquardt, La Nueve ou les oubliés de la victoire, Point du jour, France Télévisions, ECPAD, 52 minutes, 2009, voir en ligne [archive].
La Neuvième [archive]
Diego Gaspar Celaya, Portrait d’oubliés. L’engagement des Espagnols dans les Forces françaises libres, 1940-1945, Revue historique des armées, n°265, 2011, texte intégral [archive].
a et b José Jornet, Il était une fois la République espagnole... Un projet d’hommage officiel développé par la Région Midi-Pyrénées, Patrimoine et immigration, 2007, texte intégral [archive].
Allocution du Général Roquejeoffre quant au rôle des Espagnols du Régiment de marche du Tchad [archive]
Raymond Dronne, Carnets de route d'un croisé de la France libre
Jean-François Muracciole, La Libération de Paris : 19-26 août 1944, Paris : Tallandier, 2013. Collection « L'histoire en batailles » (ISSN 2112-9207).ISBN 978-2-84734-741-8, p. 214 et suivantes.
Mesquida, op. cit., p. 240
Détail des hommes de la Nueve, selon son capitaine Raymond Dronne [archive]
a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l et m Mesquida, op. cit., p. 131
a, b et c Mesquida, op. cit., p. 241
Alberto Marquard, La Nueve ou les oubliés de la victoire, à partir de la 39e minute
Denis Fernandez Recatala, « Ces Espagnols qui ont libéré Paris » [archive], Le Monde diplomatique, août 2004.
« Le Régiment de Marche du Tchad prend garnison à Colmar » [archive], FNCV Infos et Actualités des Combattants Volontaires, 6 septembre 2010.
re d'Espagne : 1936-2006, la mémoire des vaincus, Nouveau Monde éditions - France Culture, 2009, texte intégral [archive].
Michel Lefebvre, « Les rouges espagnols à Paris » [archive], Le Monde, 26 août 2011.
Site de l'ambassade de France à Madrid, « Paris honore ses héros Espagnols » [archive], 24 février 2010.
« La Ville de Paris rend hommage aux survivants de la Nueve » [archive], Armées.com, février 2010.
Luis Miguel Úbeda, « Francia rinde homenaje a los tres últimos supervivientes españoles de La Nueve » [archive], RTVE, 24 février 2010.
Alternative libertaire, « Commémoration de la Libération de Paris : Hollande fait arrêter les libertaires [archive] », Jura libertaire, publié le 25 août 2012, consulté le 29 août 2012
Floréal, Pas de libertaires pour célébrer les libertaires !, 27 août 2012, texte intégral [archive].
Août 1944 : Quand des anarchistes espagnols libéraient Paris, Alternative libertaire, 23 juillet 2014, texte intégral [archive].
[« La Nueve, marche commémorative dans les rues de Paris »], 70e anniversaire de la libération de la France et de la victoire sur le nazisme, consulté le 7 septembre 2014.
« 1944-2014 : Paris va célébrer les 70 ans de sa libération pendant une semaine » [archive],Metronews, 17 août 2014.
Dépêche AFP, « Paris entame une semaine de commémorations pour célébrer sa libération » [archive], Libération, 19 août 2014.
« Felipe VI et Letizia vont rendre hommage aux libérateurs espagnols de Paris » [archive], leparisien.fr, 20 mars 2015.
Annette Lévy-Willard, « Annette sur le net - Vive les Républicains, Vive le Roi ! - Libération.fr » [archive], sur annette.blogs.liberation.fr (consulté le 3 juin 2015)
(es) « La division blindada Leclerc » [archive]

Sunday 23 August 2015

El exilio español en la novela Pocos libros recrean la vida de los españoles en México tras la Guerra Civil


El exilio español en la novela

Pocos libros recrean la vida de los españoles en México tras la Guerra Civil

VÍCTOR NÚÑEZ JAIME Madrid 24 AGO 2015 - 00:05 CEST

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Niños españoles durante su desembarco del 'Sinaia' en Veracruz (México).

Cuando la silueta del buque se impuso en el horizonte, el gentío que estaba en el puerto de Veracruz estalló en aplausos y vítores. A bordo del Sinaia iban 1.599 exiliados de la República española, tan desgarrados como esperanzados. Habían salido hacía 18 días de la costa sur de Francia, después de haber huido de la represiónfranquista. Eran los primeros de un total de 25.000 que el Gobierno mexicano acogería entre 1939 y 1942. Así que aquella mañana, en el soleado puerto jarocho, descendían del barco escritores, ingenieros, médicos, arquitectos, maestros, químicos, carpinteros y campesinos… y se quedaban atónitos al ver el cálido recibimiento, lleno de banderas tricolor y enormes pancartas con frases como "¡El Sindicato de Tortilleras le da la más cordial de las bienvenidas a nuestros hermanos españoles!". "¡Si es que México es la leche! Aquí hasta las lesbianas están bien organizadas", dijo algún recién llegado, antes de enterarse de las diferencias lingüísticas entre el español de México y el de España.

Los detalles sobre el asentamiento de estos "nuevos mexicanos" en la vida cultural y cotidiana del país norteamericano los cuenta Macu Tejera Osuna en Me llevo la canción (Plaza & Janés), una novela "sobre un tema por descubrir, que fue enterrado durante la dictaduray después relegado en la democracia y del que hay muy pocos libros", dice la también autora de Amapola, historia basada en la serie de televisión Amar en tiempos revueltos, de la que fue guionista durante ocho años y publicada en la misma editorial.



“He hecho una ficción documentada del exilio español a México visto desde la otra orilla”

Macu Tejera, escritora

Tejera comenzó a investigar sobre el exilio español en México con la intención de preparar una nueva serie para una productora. Al final, el proyecto no fue aceptado, pero ella quedó "enganchada" a la cuestión y decidió escribir una novela. Fue a bibliotecas y hemerotecas, revisó decenas de páginas web con datos históricos, ensayos, testimonios y fotografías… Reconoce que no conversó con ningún superviviente o familiares de los exiliados y que nunca jamás ha ido a México. "He hecho una ficción documentada, pero vista desde la otra orilla. Ese fue el principal ejercicio de imaginación que realicé. Quería, además, que esta novela tuviese varios protagonistas, porque cada exiliado se arraigó en tiempos distintos", puntualiza.

Esta es una de las pocas ficciones existentes sobre el exilio español. David Trías, director editorial de Plaza & Janés, asegura que Me llevo la canción es la primera novela que recibe en toda su trayectoria sobre este asunto. "Aquí se ha tocado muchas veces, y desde distintas ópticas, el tema de la Guerra Civil, pero no el del exilio, sobre todo el exilio en México, un país al que llegaron muchos de los mejores creadores españoles. Me parece que es un tema muy literario, como Jordi Soler ha demostrado", asegura.

Soler, descendiente de exiliados catalanes, nació y creció en la selva mexicana de Veracruz y ahora vive en Barcelona. Basándose en los recuerdos de su abuelo, escribió La guerra perdida (Random House), titulo bajo el que se agrupan Los rojos de ultramar, La última hora del último día y La fiesta del oso, sus tres novelas sobre la guerra, el exilio y la memoria. Coincide con Trías en que el exilio español en México resulta prácticamente inexistente en la literatura, tanto mexicana como española.

Para Soler, "los que se fueron al exilio, desde el punto de vista español simplemente desaparecieron; desde México, los exiliados españoles son reconocidos por sus aportaciones culturales, científicas, empresariales. Pero su exilio se pierde en medio de la gachupinada: los españoles que llegaron a México a hacer fortuna".



Barco 'Sinaia', que transportó hasta el puerto de Veracruz (México) a gran parte de los refugiados españoles.

Soler cree que "tampoco ayuda la proverbial antipatía que despierta el español en México y que también le toca a los exiliados, aun cuando, a diferencia de los gachupines, llegaron a México porque no tenían otra opción. Los exiliados, y esto lo sé de primera mano, hicieron un esfuerzo enorme por mimetizarse. Muy pronto se dieron cuenta de que en México la vida como español era más complicada y para matizar su origen oscurecieron la historia de su exilio".
Experiencia colectiva

En la novela de Macu Tejera el exilio es retratado como una experiencia colectiva. Hay varios personajes con tramas propias y desavenencias entre los grupos de exiliados que se formaron en México, pero la solidaridad y la esperanza prevalecen entre canciones.

"Cárdenas siempre dijo que México se había beneficiado del exilio español porque llegaron muchos creadores, pero también ganaron los republicanos. Porque salieron del infierno y llegaron a México y fueron recibidos de manera estupenda. Ambos países ganaron pero, sobre todo, se unieron más que nunca", dice la escritora. Recuerda que en junio, Felipe VI aprovechó su visita a México para agradecer la acogida y reivindicar la aportación de los exiliados.

Hace un año, sin embargo, cuando se cumplió el 75º aniversario del exilio, Jordi Soler escribió en EL PAÍS que "hay que hacer todavía mucha diplomacia y mucha pedagogía para conseguir que España sea el primer aliado de México y que esto lo sepan, y lo entiendan y lo sientan, no solo los empresarios, los políticos y los artistas, sino toda la gente, que los mexicanos sientan a España como suya y los españoles sepan que tienen su casa del otro lado del mar".

Tuesday 18 August 2015

Memory History : Lorca : Quién es quién en los documentos que prueban el asesinato de Lorca

Quién es quién en los documentos que prueban el asesinato de Lorca
http://www.eldiario.es/sociedad/documentos-prueban-asesinato-Lorca_0_380412999.html


Ramón Ruiz Alonso, los Rosales o Trescastro son algunos de los protagonistas de los papeles desvelados por eldiario.es que prueban que las fuerzas franquistas mataron al poeta

Los documentos publicados revelan algunas novedades respecto a la investigación, como que fue fusilado junto a una persona y no junto a tres


Diego Barcala


23/04/2015 - 19:55h






Documentos policiales de 1965 prueban el asesinato de Lorca por homosexual y masón


Algunos nombres propios aparecidos en el documento que oficializa el crimen de Estado de Federico García Lorca y que ha publicado en exclusiva eldiario.es son viejos conocidos de los investigadores lorquianos. Estas son las vidas de estos personajes que participaron en un momento clave de la historia de la cultura española del siglo.
RAMÓN RUIZ ALONSO


El hombre clave en la denuncia, detención y posterior fusilamiento del poeta. Ramón Ruiz Alonso era cinco años menor que Federico García Lorca. Había sido elegido diputado por Granada por la CEDA (la coalición de Gil Robles que ganó las elecciones de 1933). Su figura era muy destacada en la prensa de Granada de los años 30, conocido por su vozarrón que utilizó para dar sus terribles mítines y su fuerte presencia física. El informe policial le coloca al frente del grupo que insiste en la búsqueda y detención del poeta, pero no le nombra como denunciante, algo que las investigaciones conocidas hasta ahora dan por hecho aunque él, a posteriori, siempre negó.

Ruiz Alonso acudió al cuartel de Falange para instar a Miguel Rosales a que soltara a Lorca y posteriormente acudió a detenerlo y entregarlo al Gobierno Civil. Pero su participación, según él, acabó aquí. Es decir, no fue suya la decisión de matar a Lorca aunque pocos desconocían en la época que denunciar a un izquierdista era ponerle frente a los fusiles. Ruiz Alonso volvió de Madrid pocos días antes de la sublevación, como un esplendoroso diputado de derechas y convencido de que organizaría las milicias.

Pero Falange fue quien se encargó de ello y mantuvo una lucha por liderar las acciones de los rebeldes. En cualquier caso es el hombre que lideró la detención y la repercusión de ello le pesó toda su vida. Tras la Guerra Civil, Ruiz Alonso se marchó de Granada a Madrid y en 1973, ante la inminente caída del régimen, decidió huir a EEUU. Sabía lo que iba a suceder.

Los hermanos Rosales fueron los primeros en contar en televisión lo sucedido con Lorca y en señalarle como uno de los culpables. Una curiosidad relevante. Ruiz Alonso es el padre de las actrices Emma Penella y Terele Pávez, que pese a no hablar casi nunca de su padres, repetían la versión de su padres: “Sólo obedecía órdenes”.
MIGUEL ROSALES CAMACHO

El informe le cita como Jefe de bandera de la sede de Falange Española en Granada. Los hombres que buscaban a Federico García Lorca se enteraron de que la familia Rosales escondía en su domicilio al poeta. Por eso acudieron a Miguel que, según el informe, les acompañó a su propia casa. Miguel Rosales fue acusado en 2001 por uno de sus sobrinos, Gerardo Rosales, de oponerse en aquellos días a refugiar al poeta ( El silencio de los Rosales. Ed. Planeta).

La familia guardó silencio durante décadas para evitar represalias, como también explica el informe. Ian Gibson entrevistó a Miguel Rosales en 1966, un año después de que el informe fuera redactado. Miguel le recordó que los escritos de Lorca y sus entrevistas en las que llega a declarar que “en Granada reside la peor burguesía de España”, fueron muy comentadas en la ciudad. De los recuerdos de Miguel Rosales salió una de las claves para entender el suceso. Según su memoria, el diputado Ramón Ruiz Alonso dijo: “Hizo más daño con su pluma que otros con la pistola”.
JUAN TRESCASTRO

El informe policial confirma que se trataba de uno de los acompañantes de Ruiz Alonso en la detención del poeta en casa de los Rosales. Pero su participación, por los testimonios recogidos por los investigadores, va más allá. Se cree que este terrateniente de Santa Fe, abogado derechista, participó en el fusilamiento. Un testigo aseguró haberle oído una terrible declaración que resuena en la historia de la muerte de Federico: “Yo mismo le he metido dos tiros por el culo”.
FEDERICO MARTÍN LAGOS

La tercera persona que sacó a Federico de su refugio y lo llevó ante la muerte. El informe dice que Martín Lagos acompañó a Ruiz Alonso y Trescastro a casa de los Rosales para efectuar la famosa detención. El informe explica, y coincide con los testimonios de los investigadores, que la casa de los Rosales estaba rodeada de personas armadas cuando fueron a detener al poeta.

Este falangista efectuó la detención el domingo 16 de agosto, como ya había recogido Miguel Caballero en su libro Las trece últimas horas en la vida de García Lorca.
JOSÉ DIAZ PLÁ

El jefe local de la Falange en aquellos días. Según el informe fue uno de los que intentó evitar la muerte de Lorca una vez estaba ya en el calabozo del Gobierno Civil. Para entenderlo hay que saber que los Rosales, falangistas, mantenían un enfrentamiento por el control de la rebeldía con el diputado de CEDA Ruiz Alonso, motivo por el cuál se podría explicar el empeño de Ruiz Alonso por detener al refugiado de los Rosales, Federico García Lorca.

Díaz Plá ayudó a Luis Rosales a que corriera la misma suerte que su amigo Federico ante el gobernador civil y le convenció para redactar una declaración en la que negara haber ocultado al poeta.
CECILIO CIRRE JIMÉNEZ

La misma noche en la que Lorca es detenido y llevado al calabozo, Luis Rosales acude con varios amigos falangistas a evitar lo inevitable. En su declaración dice que “un tal Ruiz Alonso” se ha presentado en su casa para detener al poeta. Ruiz Alonso, presente en una atestada sala, dice: “Ruiz Alonso soy yo”. Rosales le espeta: “¿Bajo qué responsabilidad se ha presentado en mi casa?”. Y el diputado responde: “Bajo mi responsabilidad”. La escena se produce a gritos y con violencia. Cecilio Cirre coge de la solapa a Ruiz Alonso y le dice: “Cuádrese, está hablando con un superior”. La escena fue descrita por el propio Luis Rosales en los años 70 a Ian Gibson.
JUAN VALDÉS GUZMÁN

El Gobernador Civil de Granada en la sublevación. Un auténtico carnicero que asesinó a cientos de personas además de a Federico García Lorca. Por ejemplo, al entonces alcalde socialista de Granada, Manuel Fernández Montesinos, cuñado del propio Federico. Valdés soportó la presión de los Rosales para liberar a Lorca y en un momento dado sacó de su cajón una denuncia, documento clave del asesinato, que motivó su fusilamiento.

Según los investigadores, antes de dar la orden de asesinar a Lorca, consciente de la relevancia del personaje, llamó por teléfono al General Queipo de Llano, que estaba en Sevilla liderando el Golpe por el sur. Queipo de Llano, que conserva numerosas calles a su nombre en multitud de municipios en España, dio la célebre orden: “Café, mucho café”. Es decir: a la fosa.


FERNANDO DE LOS RÍOS

El informe policial franquista sostiene que Federico García Lorca es una persona cercana al socialismo por sus escritos y por su relación con Fernando de los Ríos. El que fuera ministro de Educación republicano era una de las bestias negras de los golpistas. Lo fue en la república y perduró durante el franquismo por lo que es lógica su alusión en un informe de 1965.

La actriz Emma Penella, tratando de limpiar el nombre de su padre Ramón Ruiz Alonso, explicó que la detención de Lorca tenía como objetivo encontrar a Fernando de los Ríos. Extremo que niegan todos los historiadores lorquianos, pero que el informe cita como una versión franquista de los hechos.

Spain is Fascist Now!!!! http://www.thescottishindependent.com/welcome-to-fascist-spain/

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Welcome to Fascist Spain2
By admin on April 5, 2015International News





The perspective of a Scottish EFL teacher in post dictatorship Spain.

Recently a video emerged on YouTube of a municipal band raising right hand salutes whilst singing ‘Cara al Sol’, a fascist song who’s very lyrics can be attributed to Jose Antonio Primo de Rivera, the leader of the Falange. The singing takes place outside of a church in Cordoba and is led by the priest, demonstrating the deep seated and institutionalised nature of fascism in Spain. My reaction was – being me –to call out this abomination for what it was and I posted the video to an EFL facebook page saying “Welcome to Fascist Spain”. The reaction was however, not what you might expect. No one seemed to be concerned about what they had just seen, if they even bothered to view the video at all. All of the responses were against me for somehow insulting the Spanish by calling them fascists. At the early stage of the discussion I intervened to explain that Spain has never really moved on from the dictatorship era and that one only needs to scratch the surface to find the kind of insular and ethnically nationalist attitudes and beliefs which are closely linked to property ownership and authority. At this point I was accused of not knowing anything about Spain, being ungrateful to our Spanish hosts and having something wrong with me that I could even think such a thing.

So it would seem that we have differing perspectives on the world around us. I am a Scottish graduate from a working class background who has been reasonably politically aware for most my life. I demonstrated in George Square as a child against the sale of VX nerve gas to Saddam Hussein to subdue any Kurdish unrest and I have been quite active in the Scottish independence movement, particularly since 2006. I’m not a luvvie and I seek truth regardless of its convenience.

For around three years I lived in the picturesque pueblo of San Lorenzo de El Escorial which is just short of an hour outside of Madrid and is home to the palatial monastery complex of Philip II and very close to Valle de los Caidos where socialist slaves were forced to labour in the sun to create a memorial complex of enormous proportions including a 500ft crucifix and cavernous basilica for the burial of Franco and Jose Antonio. Life could be very good in the pueblo and the experience of Spanish ways I would say was far more authentic than that what I now experience here in the city. I got to know many good people and a great many more on top such is the culture of having house parties and drinking in large groups much larger that we normally do back home. Through all this interaction I think a reasonably accurate picture of social attitudes was painted for me. Although I had read up on my Spanish history and in particular Paul Preston’s recent publication I was being told that it wasn’t my business and it was to be left alone. Actually my people and many others from around the world came here and fought against fascism and the genocidal forces of Franco.

One of the most common things said of Franco is that he built all the reservoirs. That he modernised Spain which was a rural and agrarian society before the war and that people don’t always realise that. That you can’t have an opinion because no one really knows what happened and if the reds had won then we would all be living in a gulag now. History for the Spanish is not often respected as an interpretive discipline and is usually regarded as a narrative delivered down from authority. Catalans are often referred to as Polish. “Los Polakos, let them go and take their horrible, disgusting language with them” was something I heard more than once and when I suggested that someone might be offended by this kind of racism I was told that it wasn’t racism because the Catalans are Spanish. I happen to be of Polish heritage myself. It’s not entirely like that all the time of course but there is a feeling that you can’t really talk about it and of course I found myself associating more with those on the left who had a more relaxed attitude to the whole thing but one thing that we could all agree on was that Spain is a fascist state continuing. I even found a set of keys by the roadside and when I picked them up they had a ‘Division Azul’ keyring which looked like it may even have been from the 1940s. The Blue Division was a unit of Spanish soldiers sent to assist the German Nazis from 1941 – 1943. Remember that the next time someone tries to tell you Spain were neutral during WWII.

When I started out teaching I just couldn’t seem to avoid getting those pesky kids classes but until I had established myself, I had to get on with it. The first thing I noticed apart from the general lack of discipline was that there was a very casual and disturbing attitude toward racism in the classroom. Within the first week a colleague had begun to fall out with the academy over a child referring to football legend Ronaldinho as a black monkey. The parents were not to be told. Later as I was taking a class of teenagers one girl drew swastikas all over her books whilst I was talking to her. This time her parents were told and the whole family were down at the school claiming that I had invented the whole thing and should be sacked immediately. They even bought new books to show that she had never done such a thing. In another class a Catalan boy was persistently bullied and insulted for refusing to denounce his nationality. I was not allowed to intervene and it wasn’t long before I decided never to teach children again. In the world of business English which I teach now it can be just as bad. I had a racist nun for many months, two engineers in their 40s who would pull skin beside their eyes back and speak in a mock Chinese, many blasé references to the Catalans and indeed several rather insulting remarks about Scotland and how laughable it was that we could even think about becoming independent.

Recently a disaster happened when a flight bound for Dusseldorf from Barcelona crashed in the French Alps killing all 144 people on board. A national tragedy for Spain you would have thought but apart from the PM making some brief statements and the FM of Catalunya being berated for speaking in his own people’s language it was not considered a Spanish tragedy. For the whole week I waited for someone, anyone to just mention what should have been the main talking point of the week but it wasn’t raised once and that’s with me speaking to around 40 different people. What did happen though was that Twitter became awash with racist comments of the most disgusting kind referring in some cases to Catalans as less than human and with a venomous want to dig the knife into the most tender of wounds as the Catalans mourned the loss of several dozen of their people.

So just how modern and liberal is Spain today? Well recently a bill has been passed which will make it an arrestable and finable offense – amongst other things – to take photographs of the police, to gather in groups of more than 3 and using words which could be considered an affront to national dignity. What is more, these new offenses are defined as ‘administrative infractions’ meaning that they can be dealt with directly by the police who can impose fines on the spot which can only be contested in administrative courts which charge for their services. From all of this, lists of dissenting people are being compiled. These new gagging laws which are designed to frighten the people from taking part in any kind of protest against the state are key to properly transforming Spain from the illusion of liberal democracy to the reality of an authoritarian police state.

Conclusion: Spain was always a fascist state continuing and is now virtually back in the same state as it was in the 1970s and is being driven quickly backwards towards the 1930s.

Saturday 15 August 2015

Paris. Hommage aux antifascistes espagnols de la Nueve


Paris. Hommage aux antifascistes espagnols de la Nueve
Publié le 12 août 2015
4e arrondissement | guerre d’Espagne

Appel à se rassembler et à terminer le parcours de la Nueve (9e compagnie espagnole de la 2e DB Leclerc) lors de la libération de Paris.

Lundi 24 août 2015




16h 30 : esplanade des Villes-Compagnons de la Libération
(Quai Henri-IV côté Seine, face au n° 12)

17h 30 : arrivée rue Lebeau (1er arr.) ; prises de paroles

Association 24 août 1944

Faire connaître et cultiver la mémoire historique de la Libération de Paris en 1944, commencée le 19 juillet 1936 en Espagne, continuée sur différents fronts en Europe et en Afrique ou dans les maquis en France et qui se prolongea dans le combat contre le franquisme.)
Association 24 août 1944, 22 rue Mélingue, 75019 Paris
24aout1944@gmail.com
http://www.24-aout-1944.org


Le 24 août 1944, des anarchistes espagnols participent à la libération de Paris.
Après avoir été internés en 1939 dans les camps de concentration français, puis utilisés comme main d’oeuvre à bon marché, un certain nombre d’anarchistes espagnols intègrent la résistance anti-nazie en France et en Afrique.
Avec leur expérience acquise durant la révolution espagnole, ils participent à des actions de guérilla au sein des maquis puis libèrent de nombreuses villes de l’occupant allemand et de la milice de Pétain.

24 août 1944 : les anarchistes espagnols participent à la libération de Paris 24 août 2014


Pour le soixante douzième anniversaire de l’Appel du 18 juin 2012, la mairie de Paris a décidé de rendre hommage aux plus inconnus que la Femme du Soldat Inconnu, les combattants républicains espagnols, bien souvent anarchistes de la Nueve, 9 ème compagnie du régiment de marche du Tchad (2° DB) qui seront les premiers à entrer dans Paris et dont les survivants prendront Berchtesgaden, le nid d’aigle d’Hitler.

24 août 2012, Pas de drapeau Noir pour les combattants de la Nueve.

Ciné de la Commune : Nuestro Culpable

Ciné de la Commune : Nuestro Culpable

 | guerre d’Espagne


Université populaire et libertaire du XIe arrdt, Commune de Paris, LE CINE de la COMMUNE vous propose Nuestro Culpable, un film de Fernando Mignoni produit par le syndicat du spectacle collectivisé de la C.N.T, 1937
Le mercredi 20 mai, 20 heures à la librairie Publico


LE CINE de la COMMUNE

Vous propose

Nuestro Culpable

Un film de Fernando Mignoni

Le syndicat du spectacle collectivisé de la C.N.T a pu produire 6 films de fiction pendant la Guerre d’Espagne, entre 1936 et 1938. "Nuestro Culpable" est l’un d’eux. Ces films contrairement à toute attente sont de véritables mélodrames dont le scénario, la structure n’ont pas à rougir de films produits en France à la même époque : Ils font penser à Pagnol, Renoir, Carné, Clair et Prévert. Un voleur sympathique, El Randa cambriole une villa appartenant à un banquier. Il est surpris par la maîtresse de celui-ci. Elle se laisse convaincre de le laisser partir mais elle en profite pour partir avec deux millions de dollars.El Randa est arrêté pendant la fête qu’il a organisé pour son anniversaire et accusé du vol. Son séjour en prison tourne au délire visualisé par des rêves dans la pure tradition surréaliste bunueliene. On critique l’autorité, on dénonce la bourgoisie capitaliste,on y ridiculise la justice. Au moment du tournage Garcia Oliver membre de la CNT est lui-même Ministre de la Justice du Gouvernement de la République.

LE MERCREDI 20 MAI 2015 A 20H

LIBRAIRIE PUBLICO 145 RUE AMELOT 75011 PARIS

TEL 01 48 05 34 08 COURRIEL librairie-publico@sfr.fr

METRO LIGNE 5 OBERKAMPF OU LIGNE 8 FILLES DU CALVAIRE

Organisé par le groupe Commune de Paris de la Fédération Anarchiste

Support in Paris: Ciné Publico : Contre Vents et Marées - Un Autre Futur de Richard Prost Publié le 8 avril 2015




Ciné Publico : Contre Vents et Marées - Un Autre Futur de Richard Prost
Publié le 8 avril 2015
11e arrondissement | documentaire | anarchisme | guerre d’Espagne


Projection et débat autour de la quatrième partie du documentaire "Un Autre Futur" de Richard Prost, consacrée à l’Espagne libertaire en 1936. Le film sera projeté en présence de Frank Mintz, du syndicat de l’Education CNT Solidarité Ouvrière, le mercredi 15 avril 2015 à 20h.


Université populaire et libertaire du XIe arrdt, Commune de Paris
Le ciné de la Commune vous propose « Contre Vents et Marées » qui est 4ème partie du documentaire, un film de Richard PROST 151’ COUL extraits d’époque N&B VF et VO Esp stf.

Le documentaire retrace l’histoire des anarcho-syndicalistes espagnols qui menèrent une révolution autogestionnaire au cœur de la guerre civile. Amenés par des témoignages de militants espagnols et des images d’archives, le documentaire se divise en trois parties distinctes qui correspondent chacune à une période.

1re partie : "Je demande la parole" de 1870 à 1936
2e partie : "Sous le signe libertaire" de 1936 à 1937
3e partie : "Il n’y a plus de fous " de 1937 à 1945
4e partie : "Contre vents et marées

En présence de Frank Mintz, du syndicat de l’Education CNT Solidarité Ouvrière Le mercredi 15 avril 2015 2015 à 20H

145 rue Amelot, 75011 Paris
01 48 05 34 08, librairie-publico@sfr.fr
Metro Oberkampf ou Filles du Calvaire

Organisé par le groupe Commune de Paris de la Fédération Anarchiste

Friday 14 August 2015

Los Hijos de España ......

Héroes españoles, innombrables en nuestro país. En cambio, oficialmente, se homenajea a los combatientes de la división azul que lucharon codo con codo junto a los nazis.


Los hijos de España - Luis Pastor: . Vencidos de hambre, heridos de alma enfermos de miedo, muertos de esperanza de nieve y de frío, llegaban a Francia corazones rotos, de mudas gargantas restos de naufragio, de la roja España. . Perdida la paz, perdida la causa perdidos los sueños, perdida la patria perdidos de todo, perdidos de España en tierra de nadie, en campos de rabia. . Porque Europa tiembla y el fascismo mata y el destino acecha y la guerra avanza y la muerte ronda tan cerca y tan flaca tan cruel y certera que a todos alcanza. . Aquí están y vienen los hijos de España los muertos sin nombre, los rostros sin cara aquí están y vuelven los que combatieron y dieron la vida por un mundo nuevo. . Aquí están y vuelven los hijos de España donde un canto muere otro se levanta aquí están y vuelven los hijos de España donde un canto muere el mío se levanta.

Tuesday 11 August 2015

Lorca recupera su condición de símbolo de las víctimas del franquismo

ANA SORA SANGÜESA / 10 Ago 2015
Monumento conmemorativo del Barranco de Víznar // MARGA A. MOLINA

El 79 aniversario del asesinato de Federico García Lorca será diferente a lo que ha sido en los últimos cuatro años. El nuevo gobierno de la Diputación rescatará la verdadera esencia del poeta, que fue ejecutado en la noche del 18 al 19 de agosto de 1936 en un paraje entre Víznar y Alfacar. Lorca como símbolo de todas las víctimas de la barbarie franquista y como persona comprometida la libertad y la justicia social y con los ideales republicanos. Ese es el objetivo de la ceremonia que prepara la Diputación para el homenaje institucional que tendrá lugar en el Parque García Lorca de Alfacar el 17 de agosto por la noche.

El equipo de gobierno de la Diputación quiere acabar con cuatro años de desprecio a las casi cuatro mil víctimas asesinadas por defender la libertad, cuyos restos permanecen en las fosas comunes de Víznar y Alfacar. El PP, en su mandato, trató de despolitizar la figura del poeta hasta el punto de convertir el homenaje institucional que se celebra cada año en un acto realizado de espaldas al público y a los movimientos memorialistas que reivindican memoria, verdad, justicia y reparación.

CUATRO HOMENAJES HIRIENTES

En los últimos cuatro años ha sido casi imposible que se colara en el homenaje a Lorca una bandera republicana, cualquier frase o eslogan que recordará a los represaliados. El PP se apropió del homenaje institucional convirtiéndolo en algo folklórico y cerrado al público. Con el eslogan, ‘Federico Vive’, el anterior gobierno provincial organizó cuatro homenajes que las asociaciones memorialistas consideraban “vergonzosos” e “hirientes” para las víctimas del franquismo porque desvirtuaban la historia.

La esencia de lo que quiso hacer el equipo popular con la figura de Lorca la desveló el propio presidente del PP, Sebastián Pérez, por entonces presidente de la Diputación, cuando al poco tiempo de tomar posesión de su cargo dijo una entrevista a Granada Hoy “ya nos hemos cargado el mito de la izquierda y Lorca”.

La frase no pasó desapercibida para los representantes de las asociaciones memorialistas, que criticaron duramente la desfachatez del presidente del PP por intentar apropiarse de la figura de Lorca mientras mantenía un monolito fascista en pleno centro de Granada.

LOS CRÍMENES NO RECONOCIDOS

El malestar durante los últimos cuatro años ha sido tal que los vecinos del municipio de Alfacar tuvieron que organizar un homenaje paralelo para recordar al Lorca republicano y comprometido y a todas las víctimasejecutadas en la dictadura, crímenes que el PP jamás ha querido reconocer como tales.

Ahora, en el 79 aniversario del asesinato de Lorca, el nuevo gobierno provincial quiere recuperar la memoria de los represaliados. Por eso, plantea este homenaje como un acto que recuerde a todos los fusilados. Así lo ha afirmado este lunes la presidenta en funciones de la Diputación y diputada provincial de Medio Ambiente, María Ángeles Blanco. “Nos proponemos volver al espíritu de los inicios de este homenaje, que al fin y al cabo, tenía como objetivo recordar el asesinato del poeta y de tantos y tantos asesinados por el régimen franquista durante la guerra y después de la guerra”, ha explicado.

“Federico García Lorca no murió sin más”, ha afirmado después. “Lo fusilaron por pensar de determinada manera, por defender la República y por representar los ideales de libertad y justicia social que impregnaron su obra y su forma de actuar durante toda su vida”, ha añadido Blanco quien ha recordado que “en los últimos cuatro años se había perdido esta perspectiva del acto”.

Para la diputada, con este giro la institución “da respuesta a una reivindicación y a un deseo que existía en el mundo de la cultura y, en general, en la sociedad granadina: recuperamos la memoria de un autor único y excepcional y la de todas las víctimas de la represión.

CONCIERTO DE SOLEÁ MORENTE

Por su parte, la alcaldesa de Alfacar y diputada de Cultura y Memoria Histórica y Democrática, Fátima Gómez, ha señalado que el homenaje a Lorca será un acto sencillo y emotivo, en el que se dará voz a las asociaciones memorialistas, que leerán un manifiesto, y a los familiares de las víctimas

En este homenaje volverá la música. Soleá Morente ofrecerá un concierto en memoria de las víctimas del franquismo. La artista interpretará algunas obras basándose en el trabajo que realizó su padre sobre la obra de Lorca, desde ‘Doña Rosita la soltera’, obra en la que Enrique Morente descubre a Federico, hasta ‘Poeta en Nueva York’, del álbum ‘Omega’.

“Me he criado con la literatura de Federico. Forma parte de mi cultura, de mi infancia y mi educación”, ha afirmado Soleá Morente. “Mi padre nos enseñó con Lorca a ser consciente de muchas cosas que han pasado”, ha dicho después la artista, quien ha considerado necesario “ir donde está el silencio y darle voz a estas personas que fueron enterradas por los poderosos”, ha comentado en alusión a las víctimas de la represión franquista.

El 79 aniversario de la muerte de García Lorca volverá a ser un acto abierto al pueblo, un acto para rememorar a todos los que fueron injustamente asesinados por defender los valores de la democracia y para reparar su honor y el de sus familiares. Este homenaje coincide con la reciente apertura del Centro Lorca, que ahora celebra unas jornadas de puertas abiertas aunque aún no alberga el legado del poeta.